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«Un moment historique pour une bonne de partie des Marocains», c’est ainsi que qualifie cette première journée de la deuxième phase du déconfinement du Maroc le journal l’Économiste . Il suffit de voir la joie des citoyens de retrouver les bancs descafétérias ce jeudi matin pour s’en apercevoir. Par contre, la majorité des clients a fait preuve d’un non-respect alarmant dela distanciation sociale.
Dans son éditorial du jour, le quotidien estime que «si la période qui s’achève a été traumatisante et difficile à vivre, les garanties de zénitude ne sont pas assurées d’avance». Le journal fait référence à la hausse des cas enregistrés ces derniers jours (563 nouveaux cas entre le mardi 23 et mercredi 24 juin et 372 cas enregistrés ce jeudi matin à 10h).L’Économiste précise que «l’affaire Lalla Mimouna est là pour rappeler que tout peut rebasculer si la population baisse la garde sur les gestes barrières».
Pour sa part, le quotidien Aujourd’hui le Maroc tire également la sonnette d’alarme par rapport à l’augmentation des cas de contamination et insiste sur la prévention, dans son éditorial du jeudi 25 juin 2020. «Les gestes de prévention doivent devenir un réflexe du moment qu’il faudra cohabiter encore plus longtemps avec le virus. Les gens doivent être conscients que des vies humaines, surtout les plus vulnérables parmi nous, à savoir les personnes âgées et les patients atteints de maladies chroniques, sont aujourd’hui en jeu. Le moindre relâchement ou comportement hasardeux sera malheureusement cher payé. C’est une dure réalité qu’il faut comprendre».
Ouverture des commerces : les professionnels de certains secteurs pris de court
Alors que plusieurs commerces reprennent leur activité ce jeudi après plus de 3 mois d’arrêt, certains d’entre eux ont exprimé leur mécontentement quant au manque de communication des autorités sur les modalités de cette réouverture. C’est le cas des propriétaires des salons de coiffure, des hammams et des Spas.
Dans une déclaration accordée à Hespress FR, le patron d’un Spa estime qu’«Il n’y a aucun document officiel qui détaille les modalités de réouverture, notamment les mesures sanitaires à prendre à l’entrée ou même à l’intérieur du salon ou du Hammam. Même pour les employés, on ne sait pas s’il faut qu’on les garde tous ou pas, ou encore s’il faut qu’ils fassent le dépistage avant ou pas. Plusieurs confrères, qui ont contacté le Mokadem pour demander une information sur le dépistage par exemple, donnent des versions différentes. Du coup, on ne sait plus qui croire. On est dans le flou total».
La même source affirme qu’une pétition sur Internet a été lancée par les patrons de salons de coiffure et de Spaspour exprimer leur mécontentement. Une lettre envoyée au wali de Casablanca pour demander des éclaircissements est restée sans réponse.
Dans ces circonstances, il n’est pas sûr que cette reprise se fasse sans incident. Dans un communiqué publié le week-end dernier, les autorités ont souligné que deux commissions mixtes (centrale et locale) procéderont fréquemment à des contrôles, et que sur la base de ces derniers, ils fermeront tout établissement ou commerce dont le non-respect des mesures sanitaires a été prouvé.
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